Un recours à l’énergie solaire
Dans de nombreuses maisons de Lazaret, les habitants inspectent aujourd’hui la dizaine de panneaux solaires posés sur leurs toits, témoins d’une adoption croissante de cette énergie.
- Ce que vivent les gens dans leur quartier :
- Plus de zéro facture en fin de mois,
- Finies les veillées à la lueur des bougies,
- Plus de sécurité pour les enfants qui font leurs devoirs le soir.
- Décisions des autorités locales :
- Des permis accélérés pour les installations solaires,
- Subventions partielles dans certains arrondissements,
- Formations techniques gratuites pour les électriciens de quartier.
- Chiffres clés :
- Plusieurs dizaines de foyers déjà équipés ce mois‑ci,
- Objectif de 500 installations supplémentaires avant la fin de l’année,
- Réduction estimée de 30 % des délestages sur la zone.
Chaleur accablante
Mi‑avril, Niamey supporte une canicule sèche, avec des maximales autour de 42 °C et parfois plus.
Les habitants racontent :
- Le thermomètre monte jusqu’à 43 °C certains après‑midi,
- Les soignants voient affluer les cas de déshydratation,
- Les commerces ouvrent plus tôt pour échapper à la fournaise.
Face à ces températures, l’énergie solaire ne sert plus seulement pour l’éclairage : - Ventilateurs et climatiseurs solaires trouvent preneurs,
- Pompes solaires acheminent l’eau froide plus loin dans le quartier.
Un spectacle céleste à venir
À la faveur d’un ciel dégagé et sans pollution lumineuse, les familles de Niamey se préparent à observer la pluie d’étoiles filantes des Lyrides, qui atteindra son pic entre le 21 et le 22 avril.
- Pour les mamans du marché, c’est l’occasion d’offrir aux enfants un moment de rêve,
- Les pourvoyeurs de chaises en plastique s’en frottent les mains,
- Les apprentis astronomes improvisent des soirées d’initiation dans les cours.
Cette pluie de météores, qui provient de la comète Thatcher, sera visible après 22 h, quand le croissant de Lune aura disparu sous l’horizon.
Mercredi soir encore, entre l’ombre des palmiers et l’éclat des panneaux posés sur les toits, on entendait le rire des enfants qui, pour la première fois, reçoivent la lumière du soleil dans leur propre maison.
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